Madame la ministre, votre réforme prétend se tourner vers celles et ceux qui en ont le plus besoin. Pourtant, le secteur de l'insertion par l'activité économique est le grand oublié de votre texte.
L'accord-cadre récemment signé par l'État et par les principaux acteurs du secteur prévoit ainsi de consacrer 200 millions d'euros sur cinq ans à la formation de ces salariés, alors que les besoins sont estimés à près de 350 millions d'euros par an.
C'est pourquoi nous proposons que l'on autorise les fonds de l'alternance à financer la formation des personnes en contrat à durée déterminée d'insertion. Cela permettrait d'affirmer dans les textes la logique du triptyque emploi-formation-accompagnement.