Mes propos iront peut-être à contre-courant de ceux que j'entends actuellement, mais je considère que l'on ne peut pas punir l'ensemble des entreprises sous prétexte que certaines d'entre elles ne respectent pas les règles. Lorsque la conjoncture s'améliore, par exemple dans le secteur automobile, quand après une crise comme celle que nous avons connue survient la reprise, que certains modèles se vendent très bien – chez PSA, un véhicule sort à chaque minute – , les entreprises ont besoin de renforcer leurs effectifs. Ces personnes qui viennent travailler en intérim sortent de périodes de chômage, donc d'une forme de précarité. Ce n'est pas le bagne !
Il faut donc faire attention à ce que l'on dit. Ces personnes acceptent des contrats plus ou moins longs – en général, relativement longs – , qui répondent à un besoin social.
Pendant toute cette période, ces personnes sortent du chômage – peut-être qu'elles y seront de nouveau. Mais il ne faut pas punir l'ensemble des entreprises sous prétexte que certaines d'entre elles ne respectent pas les règles.
Je suis à l'origine du CDI intérim. Ce fut une belle expérience qui donne des résultats.