Lorsque vous instaurez de la précarité, vous prétendez faire autre chose. Je sais que 1984 de George Orwell vient d'être réédité – cela va sans doute aider nos concitoyens à comprendre le langage que vous employez à chaque projet de loi. Le texte sur l'immigration devait allier fermeté et humanité : on a vu ce qu'il en était, il n'y avait que la fermeté. Aujourd'hui, vous défendez une loi de liberté alors qu'en réalité, cette loi va précariser.
Nous nous opposons à cette précarisation. Nous pensons qu'au laisser-faire, il faut préférer une logique de droits et que le CDI doit redevenir la norme en matière de contrat de travail.