… qui seront éventuellement forfaitisés à brève échéance.
Je l'ai dit lundi dans mon propos liminaire : vous remettez en question un socle de notre système social, et peut-être une exception française, fondée sur la gestion paritaire avec les partenaires sociaux. La fiscalisation qu'induit l'affectation d'une part de la CSG au financement est, selon nous, une mauvaise manière de procéder. Dès lors qu'on injecte de la CSG pour combler le découvert et compenser l'UNÉDIC, on met un pied dans la porte. En pareil cas, sait-on jamais jusqu'où on ira ?
Nous avons reçu aujourd'hui du directeur général de l'UNÉDIC un rapport sur les perspectives financières de l'assurance chômage pour la période 2018-2021. Il en ressort qu'on va vers du mieux. Les signaux sont au vert. Je ne voudrais pas qu'avec votre réforme systémique – masquée, mais lourde de conséquences pour le modèle français – , on ne compromette une situation qui s'améliorait.