J'inscris mes pas dans ceux de l'orateur précédent. Il faut avoir été au chômage pour comprendre les difficultés morales que connaissent les chômeurs. Lorsqu'on est en échec, lorsqu'on est au chômage, l'essentiel, que le projet de loi oublie, c'est l'accompagnement.
Ce n'est pas un journal de bord qui remplacera l'accompagnement et le suivi de personnes qui ont besoin d'être non pas remotivées, mais soutenues, de retrouver une certaine dignité et de sortir de l'échec. Cela, on ne peut l'obtenir qu'avec des personnes qui les accompagnent et leur permettent de reprendre confiance en elles.