Parliez-vous du respect dû aux conseillers de Pôle emploi qui sont en burn-out, qui demandent des postes et à qui on répond qu'ils n'auront pas de postes, mais qu'ils auront encore plus de dossiers à traiter ? La personnalisation, madame la ministre, cela veut dire qu'on a un conseiller ou une conseillère qui a le temps et les moyens de suivre un chômeur ou une chômeuse, qui peut prendre le temps, parce qu'il n'est pas soumis à une pression du chiffre et de la radiation.
Si vous étiez si attentive au dialogue social, vous entendriez ce que disent les syndicalistes et les représentants des salariés. Si vous étiez de bonne foi, chers collègues, vous le sauriez aussi, parce que vous connaissez, dans vos circonscriptions, la souffrance des conseillers de Pôle emploi, des chômeurs et des chômeuses, pas parce que chaque conseiller peut proposer une offre prétendument raisonnable d'emploi personnalisée, mais parce que les conseillers subissent une telle pression qu'ils sont obligés de radier de plus en plus de gens. C'est ce qu'on leur impose, et vous le savez très bien. Arrêtez de me parler du respect, parce que vous n'en avez aucun, ni pour les chômeurs ni pour les conseillers et les conseillères.