L'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) a eu le mérite et le courage de formulations claires sur le sujet puisque le président de l'ASN a déclaré que, sur le plan international, la solution retenue consisterait à s'appuyer sur les caractéristiques géologiques intrinsèques d'une portée de 100 000 ans, considérant que toute autre solution imaginable ne résistait pas à l'épreuve de ce temps long et que ce qui formait l'alpha et l'oméga de la réflexion était la référence au temps. Ce qu'il nous dit comporte une part de risque, mais au moins avance-t-il une proposition. Il nous dit que cette solution comporte, certes, une part de risque, mais qu'elle est acceptable. Qu'en pensez-vous et que dites-vous à ceux qui, à l'inverse, considèrent que l'enfouissement est la pire des solutions ? À cet égard, la palette des nuances est infinie : certains considèrent que c'est la moins mauvaise des solutions, d'autres affirment que c'est la pire, d'autres encore disent qu'elle n'est pas adaptée mais qu'elle est inéluctable. Que répondez-vous à ceux qui veulent stocker les déchets « à portée de main » sur la base d'une solution réversible ? Une lecture en creux nous fait comprendre qu'il faut laisser à nos enfants et petits-enfants le soin de trouver la solution.