Il ne faut pas se méprendre sur le travail que j'ai réalisé. Mon rôle ne consistait pas à me substituer à l'ASN ou à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), autrement dit à évaluer le travail de l'Andra, mais à comprendre ce qui avait été fait et la façon dont l'Andra résolvait le problème compliqué qui lui était confié.
Sur les outils de sûreté, des discussions ont lieu sur le plan international entre les différentes agences. À l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), des groupes de travail et des débats sont régulièrement organisées sur ce thème.
Il me semble que l'Andra est à la hauteur de ce qui se fait partout ailleurs. En tout cas, il n'y a pas de scandale. D'après ce que j'ai étudié des débats des années 2000 et surtout des années 1990, l'Andra participait au débat international sur ces questions. Les méthodes qu'elle déployait étaient d'ailleurs considérées comme les meilleures.