La réversibilité porte sur une durée de cent ans. À ceux d'entre nous qui se sont rendus sur le site du laboratoire, le directeur de l'Andra a expliqué que les premiers déchets radioactifs arriveraient en 2030 et que si cela s'avérait nécessaire, il faudrait autant de temps pour les enlever que pour les enfouir, soit 70 ans. Nous avons compris le sous-entendu : on ne les sortira pas.
Nous avons compris que la notion de réversibilité est à l'oeuvre tant que les déchets ne sont pas stockés. Dès lors qu'ils le seront, le système n'est pas pensé pour qu'ils soient ressortis.