Comme toute entreprise, dans quelque secteur d'activité que ce soit, nous appliquons évidemment les lois et règlements – en l'occurrence, ceux relatifs à la politique d'entreposage – tels qu'ils sont définis dans les pays où nous sommes présents.
Les centrales britanniques sont construites avec des piscines – c'est le cas de Sizewell B, par exemple, qui est un réacteur à eau pressurisée de même conception générale que les réacteurs du parc français – et les capacités des piscines britanniques permettent la désactivation des combustibles usés, de telle sorte qu'à leur sortie de piscine, en application de la réglementation britannique, on puisse envisager l'entreposage à sec.
Si l'entreposage à sec n'a pas été retenu en France, c'est que nous appliquons les règles françaises d'entreposage en piscine, et que nous sommes au demeurant satisfaits de la rationalité de cette démarche sur le plan de la sûreté. En tout état de cause, le combustible usé doit être d'abord entreposé sous eau suffisamment longtemps pour en réduire la puissance radioactive résiduelle avant de pouvoir être éventuellement entreposé à sec.
Sur le plan de la sécurité, le fait de placer des emballages à l'air libre ne nous paraît pas apporter une meilleure garantie que l'entreposage sous eau. C'est la doctrine retenue et mise en oeuvre par EDF avec, me semble-t-il, l'assentiment de l'ASN.