Se pose aujourd'hui le problème de la future saturation des piscines de La Hague, à l'horizon 2030. Une réflexion est en cours sur la construction d'une piscine centralisée qui serait principalement chargée de stocker du combustible MOx usagé. Or la température de celui-ci est bien plus élevée et décroît bien plus lentement que celle du combustible conventionnel. L'entreposage à sec ne semble donc pas possible avant un très long refroidissement en piscine, d'une durée de plusieurs décennies. Mais, aujourd'hui, les piscines de La Hague renferment majoritairement de combustibles usés conventionnels, qui peuvent, eux, être entreposés à sec au bout de seulement cinq ans. Avez-vous donc envisagé, avant la création d'une nouvelle piscine, la possibilité de sortir ces combustibles usés des piscines de La Hague pour être entreposés à sec, libérant autant de place pour stocker davantage de MOx, rendre moins nécessaire une piscine centralisée de grande taille et faire des économies ?