Les contacts avec l'ASN sur ces sujets, dans le parc tel qu'il est aujourd'hui et tel qu'il sera à court et moyen terme, sont déjà nombreux. Si l'on parle d'un terme dans lequel la quantité d'électricité produite par des moyens que nous qualifions, dans notre jargon, de « pilotables » – le nucléaire est pilotable, une grande partie de l'hydraulique est pilotable, pas la totalité, pas l'hydraulique sur le Rhin ou le Rhône, ce qu'on appelle les centrales « au fil de l'eau » – nous devons préparer, en effet, le moment où nous aurons à gérer un besoin en électricité moins à la main de l'homme et plus à la main de la nature, à cause des phénomènes d'intermittence. Cela est de la responsabilité de Réseau de transport d'électricité (RTE) ; comme vous le savez, ce n'est pas EDF qui est chargée d'équilibrer l'offre et la demande en France. Bien évidemment, nous en parlons avec RTE et nous estimons avoir suffisamment de marges de manoeuvre, des réserves dans la modulation du parc nucléaire pour que le sujet, à ce stade, ne nous inquiète ni à court terme, ni à moyen terme, ni à long terme.