Votre question renvoie à deux sujets différents, madame la rapporteure.
La chute du générateur de vapeur, malheureusement mal accroché au pont roulant de manutention, est intervenue alors que le réacteur avait été arrêté et que le combustible avait été évacué depuis longtemps. Cette chute d'un équipement lourd est un accident industriel qui n'a rien de spécifique à l'industrie nucléaire. Nous avons, je l'espère, tiré les leçons du manque de préparation de cette opération de levage.
L'exclusion de rupture, quant à elle, est une notion propre au nucléaire. Elle se rapporte à la pression qui s'exerce sur l'eau circulant à l'intérieur des canalisations dans un réacteur en fonctionnement. Je dirai de manière là encore un peu normande qu'il y a deux façons d'envisager ce principe. La première consiste à le maintenir, considérant qu'il a été approuvé par plusieurs autorités de sûreté, notamment celles qui ont validé l'EPR. La deuxième consiste à y renoncer et à se préparer à gérer les conséquences de la rupture. Et on ne peut pas dire qu'on ne le fera jamais.