En 2003, il y a eu à la fois une canicule forte et durable et une sécheresse qui a atteint les mêmes niveaux qu'en 1976 en certains points du territoire. Nous en avons tiré les conséquences en adaptant nos règles de production. Il s'agit d'un enjeu non pas de sûreté mais de moyens de production. En France, l'été est une saison où le besoin en électricité est moindre qu'en hiver, y compris pendant la journée. Nous avons aujourd'hui des marges de manoeuvre importantes pour maintenir la production d'électricité à un niveau suffisant, même si nous devons réduire la production de certaines de nos centrales nucléaires en bord de rivière, compte tenu d'une moindre disponibilité d'eau ou d'un risque de réchauffement de l'eau dépassant les normes en vigueur. Nous avons surmonté sans difficulté l'épisode de 2003 et comme la consommation ne s'est pas fortement accrue depuis, nous considérons que nous n'avons pas d'inquiétudes à avoir durant la prochaine décennie voire les deux prochaines, compte tenu de nos prévisions.