Madame la députée, chère collègue, chère Valérie Rabault, le moins que l'on puisse dire, c'est que vous ne ménagez pas vos critiques : rien ne trouve grâce à vos yeux. Pourtant, pour ce qui est de l'évolution des inégalités, la réalité est bien plus nuancée. Cette législature débutante, comme la précédente, ne mérite ni un excès d'éloges ni des tombereaux de critiques.
Pourtant, comme vos prédécesseurs dans l'opposition, qui n'avaient jamais de mots assez durs pour qualifier votre politique – des mots que vous trouviez souvent outranciers et je partageais cette appréciation – , comme vos prédécesseurs, disais-je, vous vous complaisez dans une critique d'un bloc.
Or, comment les inégalités ont-elles évolué sous la présidence de François Hollande ?