Comment les associations et centres sociaux pourront-ils se développer sans ces soutiens financiers, alors même que les dotations ministérielles et les crédits de la politique de la ville, qui permettaient aux collectivités de les aider, sont aussi en baisse ? Tous les contrats aidés supprimés, sous prétexte d'économie de l'État, auront en réalité un coût social important, car des milliers de personnes se retrouveront au chômage et au RSA.
Ainsi, ce sont encore majoritairement les femmes, les jeunes non diplômés, et les personnes de plus de 50 ans qui sont pénalisés par la politique du Gouvernement, alors qu'avec les contrats aidés, ils avaient une activité professionnelle adaptée et valorisante.