Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, cette proposition de résolution est défendue avec ardeur par la rapporteure spéciale, qui connaît bien ce sujet.
La France se situe aux avant-postes de la recherche puisque – même si elle n'occupe pas la première place, elle figure parmi les cinq premiers pays. La recherche publique a évidemment une importance évidemment toute particulière dans notre pays – comme d'ailleurs tout ce qui est public.
La recherche, vous le savez, bénéficie de beaucoup de dépenses fiscales, la plus connue et la plus importante, la plus consensuelle, peut-on dire, étant le crédit d'impôt recherche. Il est indispensable de mieux utiliser les crédits, de suivre plus précisément les recommandations de la Cour des comptes pour une meilleure structuration et une meilleure visibilité, notamment s'agissant du financement des différents types de recherche, notamment par l'Agence nationale de la recherche. Il faut probablement plus de sélectivité dans le choix des programmes, disposer de visibilité à cet égard, mettre les moyens adéquats puis, bien sûr, en mesurer l'efficacité.
Cette proposition de résolution me semble, à titre personnel, aller véritablement dans le bon sens et colle parfaitement à l'exercice d'évaluation des politiques publiques dans ce qu'elles ont de plus nobles, auquel notre commission se soumet.