En effet, chère madame, lorsque je suis arrivé aux responsabilités, 60 % du budget prévu pour les contrats aidés avait été consommé au cours des quatre premiers mois de l'année – sans doute l'élection présidentielle y a-t-elle été pour quelque chose. J'ai donc dû ouvrir une enveloppe de 188 millions d'euros en loi de finances rectificative pour pouvoir payer les gens que vous aviez embauchés. Je crois donc que la critique relative aux contrats aidés s'adresse plutôt à votre camp politique.
Quant à M. de Courson, s'il souhaite que je défende le budget que j'ai, si j'ose dire, imaginé et accompli, je nous souhaite à tous deux de nous retrouver dans l'hémicycle, aux mêmes places, l'année prochaine.