Reste que ces documents n'évoquent que les comptes de l'année n-1 : ce n'est donc pas une mince affaire. Et l'obtention d'éléments un peu précis, non cette fois sur le budget de l'État, mais sur celui de notre assemblée, a soulevé quelques difficultés. S'il peut être difficile d'obtenir des éléments de la part de l'exécutif, cela peut aussi se révéler difficile, semble-t-il, auprès de sa propre majorité…
Comme l'a rappelé mon collègue Éric Coquerel, avec un tel mode de fonctionnement, vous privez les gens de leur droit constitutionnel « de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi », selon les termes de l'article 14 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Pourquoi les chiffres présentés par l'exécutif ne sont-ils pas toujours aussi sincères que ce que l'on veut nous faire croire ? Il faut, à cet égard, que je vous raconte mon ancienne vie.