Et bien, c'est pour eux et leurs habitants que cette mesure a été prise. Comment ne pas entendre que les routes concernées sont celles sur lesquelles se tuent chaque jour trop de Français et, en majorité, trop d'habitants de ces territoires ruraux ?
En 2016, plus d'un mort sur deux l'a été sur ces routes secondaires. Ce sont bien les habitants de ces territoires qui sont au coeur des préoccupations du Gouvernement quand on sait que l'un d'entre-eux a 2,7 fois plus de risques d'être tué sur la route qu'un habitant d'une ville de plus de 100 000 habitants.