Chaque véhicule constituant un risque, il est normal que les réseaux les plus empruntés soient ceux où l'on compte le plus d'accidents.
Par ailleurs, c'est une loi bien connue de la sécurité routière : le danger commence là où l'on croit qu'il n'y en a pas. Sur une petite route, la nuit, avec des virages et de la pluie, il n'y a pratiquement pas d'accidents. En revanche, et même si c'est contre-intuitif, lorsqu'il fait beau – le jour donc – , lorsque la route est sèche, belle et droite, on accélère, on augmente le risque, et on meurt plus, notamment en l'absence de séparation centrale entre les flux de circulation. Les statistiques sur ce point ne sont pas contestables.