Intervention de Meyer Habib

Séance en hémicycle du jeudi 3 août 2017 à 15h00
Confiance dans la vie publique — Article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

Madame la ministre, il n'y a rien de vulgaire à « saupoudrer ». Avec ces 130 000 euros, nous aidons trente ou quarante associations en apportant des dotations évidemment limitées.

Mais je voudrais me concentrer sur les Français de l'étranger. Comme je l'ai expliqué en première lecture, nous n'avons pas, dans ces circonscriptions, de collectivités territoriales ou de mairies. Aussi, certaines associations, dont vous bénéficiez lorsque vous êtes à l'étranger, dépendent totalement de la réserve parlementaire. On peut prendre l'exemple des associations d'entraide à Athènes – vous connaissez la situation de la Grèce – qui viennent au secours de personnes isolées, privées de toute ressource, devant parfois être rapatriées mais n'entrent pas dans les critères consulaires. On peut penser à toutes les associations d'accueil qui assurent une mission de cohésion et qui donnent de la vitalité à la présence française à l'étranger.

Pour les Français de l'étranger, la réserve parlementaire représente 1,3 million d'euros par an, répartis sur dix circonscriptions – j'ai bien noté que mon collègue des États-Unis et du Canada n'en avait pas besoin. Par contre, en Amérique du Sud et dans certains pays de l'Est, c'est extrêmement important. C'est pourquoi je vous conjure de trouver une solution afin de ne pas laisser des associations qui dépendent totalement de nous, de vous, dans le besoin le plus absolu. Il est urgent de trouver des solutions pour ces associations des Français de l'étranger qui dépendent en grande partie de la réserve parlementaire.

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