Je voudrais simplement dire quelques mots avant de laisser la parole à Esther Kalonji. Nous sommes nous aussi victimes des scandales alimentaires et des fraudes, par exemple à du scandale qui a éclaté l'été dernier au sujet de l'utilisation de fipronil. Ces fraudes sont inexcusables et nous demandons à ce qu'elles soient sévèrement sanctionnées, parce qu'elles peuvent avoir un impact sur le consommateur et parce qu'elles jettent le discrédit sur l'ensemble d'une profession. Notre position sur ce point est donc très claire.
Nous, industriels de l'alimentaire, avons besoin de la science et de décisions des pouvoirs publics. Nous nous appuyons sur les avis des autorités de la santé, c'est-à-dire de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) au niveau national et de l'European Food Safety Authority (EFSA) au niveau européen. Nous avons donc besoin de compétences scientifiques et d'avis très clairs qui permettent aux professionnels ainsi qu'aux politiques, qu'ils soient français ou européens, de prendre des mesures de gestion éclairées. Pour nous, la sécurité et la santé du consommateur sont une priorité absolue.