Intervention de Esinam Esther Kalonji

Réunion du jeudi 7 juin 2018 à 10h15
Commission d'enquête sur l'alimentation industrielle : qualité nutritionnelle, rôle dans l'émergence de pathologies chroniques, impact social et environnemental de sa provenance

Esinam Esther Kalonji, directrice alimentation-santé de l'ANIA :

Permettez-moi d'apporter une précision : l'évaluation se fait vraiment a priori, c'est-à-dire que tant que l'évaluation n'a pas abouti, tant que l'avis indiquant qu'il y a une sécurité suffisante de l'ingrédient n'est pas assuré, le produit n'est pas autorisé. En outre, les dossiers déposés par les fournisseurs de l'ingrédient sont établis d'après des lignes directrices fixées par les scientifiques, au niveau européen mais aussi au niveau international, notamment par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ils suivent donc un canevas spécifique. Mes collègues du SYNPA vous exposeront de manière plus précise encore toutes ces étapes. Comme je l'ai dit précédemment, il arrive également que des substances soient retirées du marché sur la base d'avis de l'EFSA. Voici donc les leviers et les verrous qui permettent d'assurer la sécurité des aliments.

Par ailleurs, j'ai dit que ces additifs ont tous une fonction. J'ai toutefois bien précisé que celle-ci pouvait être technologique, mais aussi organoleptique, protectrice ou conservatrice. Il faut donc distinguer différents types d'additifs, qui ont des fonctions diverses et clairement identifiées. Certains servent ainsi à la coloration des aliments, d'autres à leur conservation, comme le sel. Nos adhérents ont justement conduit des travaux pour optimiser l'utilisation d'un certain nombre d'additifs afin de prendre en compte ces aspects sanitaires.

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