Nous travaillons également au suivi de tous les risques liés aux nouveaux circuits de commercialisation, notamment au e-commerce, qui constituent une problématique extrêmement importante, et aux nouveaux modes de consommation, par exemple les denrées crues. Nous nous efforçons de conseiller les consommateurs de manière à améliorer la sécurité sanitaire au-delà de l'achat. Ainsi, nous développons des guides de bonnes pratiques. Par exemple, nous avions développé une boite à outils pour prévenir les risques liés à l'acrylamide, qui est un composant néo-formé, laquelle a été reprise par nos homologues au niveau européen et a servi de base à toute la réglementation qui tend à diminuer la production d'acrylamide. Nous sommes donc à l'initiative du travail en commun, en amont de la mise en oeuvre de la réglementation, en mettant en oeuvre de bonnes pratiques au sein de nos usines.
Nous mettons en oeuvre une démarche similaire au sujet des huiles minérales : nous sensilisons nos entreprises à travers un questionnaire nourri par la littérature scientifique et par nos échanges avec les pouvoirs publics. Nous avons conduit une enquête l'an dernier afin d'identifier les sources de contamination possible et les difficultés que rencontrent les industriels. Nous établissons à présent une boite à outils pour aider les entreprises à mettre en oeuvre les recommandations. Comme l'a dit Mme Chapalain, ces dispositifs s'avèrent très utiles, en particulier pour les entreprises de petite taille.