Nous comprenons parfaitement que notre secteur est très particulier, notamment parce que les consommateurs sont extrêmement sensibles en ce qui concerne leur alimentation. Par exemple, si vous conduisez une voiture de type A et que vous entendez à la radio que l'on rappelle les voitures de type B pour un problème de frein, vous continuez de conduire. En revanche, si un produit alimentaire B est rappelé, le service consommateur du produit A va exploser, car les parents qui en donnent à leurs enfants s'inquiètent, même si ce n'est pas celui qui est rappelé.
Je ne sais pas si votre commission d'enquête va sur le terrain. Il est vrai que nous avons eu tort de ne pas ouvrir assez nos usines. Il faut voir le degré de sécurité dans l'écrasante majorité des usines, les contrôles qui sont menés d'un bout à l'autre de la chaîne. Les responsables d'une usine, d'un bout à l'autre de la chaîne, ne pensent qu'à la sécurité, comme on le voit bien quand on visite une usine.
Par ailleurs, la confiance des consommateurs est tellement importante que nous acceptons l'augmentation systématique du degré d'exigence. Ainsi, vous pouvez constater lorsque vous l'auditionnez que l'ANIA ne conteste jamais les amendements proposés au projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable qui tendent à augmenter les contrôles.