Votre optimisme est remarquable ! Il faudrait parler des moyens alloués à la DGCCRF, qui sont peut-être insuffisants.
Je suis un peu monomaniaque : je m'intéresse aux problèmes de santé publique. Revenons aux procédures par lesquelles l'ANSES valide les mises sur le marché. Madame Kalonji, vous connaissez bien l'ANSES pour y avoir travaillé longtemps. Ne pensez-vous pas que l'ANSES est toujours en train de courir derrière l'innovation, les nouveaux additifs, les nouveaux processus industriels ? Ne devrions-nous pas nous orienter vers ce qui se pratique dans l'industrie pharmaceutique, où de longues études préalables établissent l'innocuité d'un médicament et son bénéfice avant d'autoriser à le mettre sur le marché ? Cela reviendrait à inverser le processus de validation.