La très grande majorité de nos établissements adhère à la convention collective de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), ce qui correspond à notre expertise mécanique et chimique. Cela ne nous empêche pas d'être en liaison avec l'Union des industries chimiques (UIC) sur certains sujets techniques.
Nos sous-traitants ont le choix de leur convention collective : celle de SYNTEC, du bâtiment et les travaux publics (BTP) ou autres, en fonction de leur corps de métier. Je ne vois pas d'avantage et à ce que le statut des industries électriques et gazières (IEG) soit étendu à des entreprises qui ne produisent pas elles-mêmes de l'électricité, qui n'ont pas les mêmes contraintes et qui opèrent sur beaucoup d'autres marchés que celui d'EDF. D'ailleurs, certaines des filiales de très grands groupes électriques, qui interviennent chez nous, n'ont pas le statut des IEG.
Le suivi médical est une question différente de celle du statut des IEG. Un suivi médical est réalisé pour nos salariés. Pour les sous-traitants, certains paramètres médicaux en lien avec le métier nucléaire sont centralisés et suivis par l'IRSN ou par le groupe intersyndical de l'industrie nucléaire (GIIN).
Comme toute entreprise, nous avons une médecine du travail et nous nous assurons que nos sous-traitants en aient une. À ma connaissance, aucune faille dans le système n'a été détectée par l'IRSN ou l'ASN qui, d'ailleurs, s'occupent aussi du suivi des hôpitaux et peuvent établir un parallèle. S'il existait une faille dans le dispositif, nous la corrigerions.