Si je ne peux pas vous expliquer ce qui s'est passé au cours des trente premières années, je peux vous dire que nous allons commencer la reprise de ces déchets anciens à partir du dernier trimestre de cette année. L'opération soulève des questions technologiques puisque les déchets ont été entreposés dans des conditions que nous n'utilisons plus de nos jours. Avec certains de nos fournisseurs, des PME, nous avons développé des solutions innovantes – qu'elles soient robotiques ou sur les bâtiments.
Dans ces cas-là, l'ASN dispose de moyens tels que les mises en demeure et elle les utilise en fonction de l'avancement de nos travaux. Il faut plutôt regarder vers l'avenir. Ayant 7 milliards d'euros à notre actif, nous avons décidé de faire passer nos dépenses annuelles de 200 millions à plus de 300 millions d'euros pour accélérer la reprise de déchets anciens. Cette accélération se fait en fonction des technologies disponibles en matière de reprise mais aussi de conditionnement, les déchets étant conditionnés et stockés. Nous nous sommes mis en mouvement depuis une décennie pour pouvoir engager cette opération cette année. Il faudra plusieurs années pour reprendre les 1 000 tonnes de déchets de ce silo.