Intervention de Philippe Knoche

Réunion du mardi 12 juin 2018 à 8h30
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Philippe Knoche :

Il est normal de faire appel à la meilleure expertise professionnelle en soudure, par exemple, mais, vous avez raison, cela entraîne des obligations de surveillance. Suite aux événements survenus dans l'usine du Creusot, des mesures additionnelles ont été prises par notre groupe et par l'ASN. Les industriels et l'ASN ont pris des mesures pour renforcer la surveillance, la détection de fraudes ou d'erreurs potentielles. Nous mettons un soin particulier et quotidien à détecter des écarts sur les dizaines de milliers de soudures nécessaires à un réacteur. On ne peut pas exclure l'écart, comme on ne peut jamais exclure l'erreur humaine. C'est à nous de mettre en place les systèmes qui permettent de les détecter et le niveau d'exigence ne cesse de s'élever.

Deux niveaux de sous-traitance sont autorisés pour l'exploitation. Pour les chantiers, les règles sont différentes puisqu'il n'y a pas encore de matières nucléaires dans les installations. À Flamanville, il s'agit d'un chantier de construction et non pas d'une installation en exploitation ou en démantèlement.

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