J'ai cinquante ans et je suis nouvellement élu de La République en Marche pour la première circonscription des Français établis hors de France (Amérique du Nord). J'ai travaillé dans divers postes, dans le secteur public comme dans le secteur privé. J'ai commencé ma carrière au ministère des finances ici, à Paris, sur des sujets économiques et européens, dans les années 1990, lorsqu'on construisait l'euro, ce qui était plus enthousiasmant que ce que nous voyons dans la période actuelle, qui est difficile pour la construction européenne. J'espère que nous allons la relancer ensemble. J'ai ensuite travaillé pendant une douzaine d'années dans la gestion d'actifs dans un certain nombre de groupes mutualistes en France, qui dépendaient des Caisses d'épargne, de la Banque populaire et de Groupama. J'ai quitté la France en 2009 pour rejoindre la Caisse de dépôt et placement du Québec, une grande institution financière qui gère les retraites et les compagnies d'assurance publiques de huit millions de Québécoises et de Québécois. J'y étais le numéro deux en charge des placements. J'ai décidé de quitter mon emploi définitivement il y a à peu près trois mois pour rejoindre la campagne présidentielle et la faire sur le terrain, à Montréal, – on peut faire une campagne de terrain à Montréal puisque les Français habitent tous à peu près au même endroit. Puis, une fois investi candidat de La République en Marche pour la première circonscription des Français établis hors de France – soit le Canada et les États-Unis –, j'ai fait campagne et ai été élu il y a quelques jours, comme vous tous, député.
Je souhaite être au coeur de la transformation économique globale à laquelle nous faisons tous faces en France. Elle a, selon moi, trois ressorts essentiels sur lesquels nous devons travailler parce qu'ils sont au coeur de nos responsabilités au sein de cette commission : la globalisation, la transformation technologique et la transition énergétique. Ce sont trois éléments clefs de la transition économique à laquelle nous faisons face. J'aurai l'occasion d'en dire davantage une fois élu, si vous le voulez. Pour ce qui concerne la composition du Bureau, je souhaite, en conformité avec le Règlement de notre assemblée, que le Bureau de cette commission soit composé majoritairement de membres du groupe majoritaire, mais aussi qu'il reflète la diversité des groupes politiques. J'aimerais que la responsable du groupe La République en Marche puisse compléter mon discours.