Il convient d'entrée de jeu de dénoncer quelques contre-vérités qui apparaissent dès la présentation de ce premier amendement.
Pour ma part, je suis député d'une circonscription de 261 communes. Sur ce territoire, il y a une communauté de communes qui compte 128 communes. La mutualisation ne fonctionne pas partout de la même manière : c'est une hérésie de forcer tout le monde à transférer cette compétence de manière uniforme dans des territoires très ruraux, très éclatés, très dispersés. Vous devez laisser la liberté aux maires, qui sont responsables et qui ont toujours très bien géré ce service de l'eau, de décider s'ils veulent le mettre en commun et à quelle échelle. Sinon, je peux vous prédire dès à présent que nos concitoyens verront dans quelque temps le renchérissement du coût de la fourniture et du traitement de l'eau.