Le choix de modifier la Charte est politique et nous devons en assumer la responsabilité face aux électeurs. L'idée est soumise au débat et les électeurs jugeront ; gardons-nous de nous réfugier constamment derrière l'avis d'experts et prenons nos responsabilités.
Cet amendement vise lui aussi à dépoussiérer le texte de la Charte en y ajoutant des notions qui n'étaient pas prégnantes en 2004 mais qui sont désormais au coeur du débat sociétal. En l'occurrence, il s'agit de remplacer « homme » par « humanité » pour supprimer la distinction de genre, dans le respect de la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes – ce pour quoi l'une des ministres du Gouvernement se bat comme une lionne.