Intervention de François-Michel Lambert

Réunion du mardi 12 juin 2018 à 17h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Ce n'est pas de l'affichage, bien au contraire : c'est de la survie de l'humanité qu'il s'agit ! Plus de 15 000 scientifiques nous ont alertés sur la trajectoire que nous suivons. Si la France, vingtième pays le plus peuplé au monde, prend des initiatives ambitieuses en inscrivant dans la Constitution la nécessité de lier nos modes de production et de consommation et leurs impacts – positifs et négatifs – sur la biodiversité, le climat et la raréfaction des ressources, alors nous pourrons transformer notre propre modèle – la question des moyens se posera en temps voulu.

Je fais confiance aux anciens, surtout ceux qui ne siègent plus parmi nous mais qui, autrefois, avaient plus de temps pour analyser les choses. En leur temps, ils avaient inscrit dans la Charte le considérant suivant : « Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ; ». Cette phrase très bien structurée fait apparaître la question de l'Anthropocène et de l'impact des activités humaines ; ne manque que la question du climat – que j'ai proposé d'ajouter dans l'amendement que j'ai retiré. Conservons la rédaction des anciens et ajoutons simplement à ce bloc le terme « climat » – peut-être le rapporteur pour avis peut-il reprendre mon amendement à cet effet – plutôt que de bâtir une nouvelle phrase ; telle est ma recommandation.

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