Je partage l'analyse du rapporteur pour avis quant à la nécessité de ne pas morceler la notion d'environnement. On pourrait du reste ajouter que l'on est en train de remplacer les moteurs diesel par des moteurs essence, qui émettent plus d'oxydes d'azote, dont la courbe est en train de remonter. Il est donc impératif de ne pas morceler cette notion, notamment au regard des enjeux liés à la qualité de l'air et au réchauffement climatique.
Mais je souhaiterais poser une question précise au rapporteur pour avis. Dans la Charte de l'environnement, le seul véritable article ayant une portée directe est l'article 5, qui définit le principe de précaution, puisqu'il s'applique sans qu'il soit besoin de renvoyer à la loi ou au règlement. Mais l'article 6 dispose : « À cet effet, elle concilie la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social ». Mme la présidente s'en est en quelque sorte fait l'écho en enjoignant tout à l'heure à la classe politique française, et je suis d'accord avec elle, de ne plus opposer le pilier économique, le pilier social et le pilier environnemental. Ai-je été fidèle à vos propos, Madame la présidente ?