Ce décret, très attendu par le monde associatif, lui permettra de continuer à oeuvrer pour la cohésion sociale de notre pays.
Les réunions en commission nous ont permis de mettre en exergue, mission par mission, des situations budgétaires qu'il ne faudra pas réitérer, avec des sous-budgétisations importantes dans certains programmes – s'agissant notamment des opérations extérieures ou des emplois aidés – et, dans d'autres, une entorse à certains principes budgétaires, comme l'annualité.
Nous nous devons d'être plus exigeants lors des exercices budgétaires à venir, en particulier afin de limiter les situations de sous-budgétisation et d'insincérité. En effet, si pour l'année 2017 le bilan est partagé entre deux majorités, ce ne sera plus le cas pour l'exercice 2018, dont nous porterons l'entière responsabilité. Avec le Printemps de l'évaluation que nous venons de vivre, chacun est maintenant face à ses responsabilités pour faire que l'automne budgétaire se passe dans les meilleures conditions et que l'hiver se déroule sans encombre.
Avec ce nouvel exercice, l'Assemblée rappelle également l'exigence de maintenir un niveau de dépenses cohérent avec nos recettes ; elle pointera ainsi les difficultés et les enjeux dans l'exécution des budgets. Ce sont là les missions d'évaluation et de contrôle que la Constitution confère à notre assemblée : aujourd'hui, nous décidons de les faire pleinement nôtres.