Monsieur le président, monsieur le premier président, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, chers collègues, c'est avec une certaine anxiété que j'ai dû aborder la fête des pères cette année. En effet, mon petit dernier m'a demandé tout de go à quoi ressemblerait mon début de semaine à l'Assemblée nationale, et lorsque je lui ai annoncé que j'allais intervenir sur les niches fiscales, il a été saisi d'une moue dubitative et, je le regrette, d'une forme d'indifférence, voire de mépris pour l'exercice, en comparaison des récentes prouesses de Griezmann et Pogba. Cela me conduira à user de quelques métaphores footballistiques pour illustrer mon propos et susciter peut-être son intérêt – et le vôtre avant tout.