Monsieur le député Arend, monsieur le président du groupe d'amitié entre la France et l'Allemagne, oui, face aux tensions multiples qui parcourent le monde et le continent, l'Union européenne se trouve très clairement à la croisée des chemins.
Ne nous y trompons pas : ce qui a été laborieusement et patiemment construit pendant des décennies peut se déconstruire en quelques années voire en quelques mois. Nous l'avons vu avec le choix du peuple britannique en faveur du Brexit.
La France et l'Allemagne partagent une même ambition, celle d'une Europe démocratique, toujours plus souveraine et toujours plus unie. Dans ce cadre, la force du moteur franco-allemand est capitale pour impulser certaines réformes, refontes et rénovations de cette Europe à laquelle nous sommes si attachés. Nous devons apporter des solutions concrètes et efficaces, vous l'avez dit, dans plusieurs domaines ; de ce point de vue, la réunion de Meseberg, qui se tient aujourd'hui, est capitale.
Pour mieux relever le défi de la migration, nous devons mener un travail avec les pays d'origine et de transit, mais également réviser le règlement de Dublin et donner des moyens humains, financiers et juridiques à l'Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes – Frontex. En matière économique et monétaire, il convient de disposer d'outils pour gérer les chocs que peuvent subir certains pays dans notre zone. Sur tous ces sujets, la Chancelière a fait des ouvertures, et nul doute que la réunion d'aujourd'hui permettra de grandes avancées.
Nous sommes, quelque part, les héritiers de Konrad Adenauer, de Charles de Gaulle.
Le 24/06/2018 à 08:53, Laïc1 a dit :
L'Histoire s'impose à nous, résultat, il n'y a plus de réelle liberté de penser.
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