Madame la députée, la fin de vie présente des enjeux éthiques, sociétaux, médicaux et juridiques très complexes. Depuis l'adoption de la loi Claeys-Leonetti, les débats sont restés vifs dans l'opinion, comme au Parlement d'ailleurs. C'est pourquoi j'ai chargé l'Inspection générale des affaires sociales, au mois de novembre dernier, d'une mission d'évaluation de la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
Le rapport, qui a recueilli de très nombreux points de vue, a été rendu public le 12 juin dernier. Je l'ai lu avec la plus grande attention. On y lit : « La loi [Claeys-Leonetti] offre une réponse adaptée à la prise en charge de l'immense majorité des parcours de fin de vie et son appropriation progresse sur le terrain ».