Madame la députée, merci de cette question ; cette maladie inquiète beaucoup de Français. Un plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques a, vous l'avez rappelé, été déployé dès 2017 par le ministère de la santé ; le 28 mars dernier s'est tenu le troisième comité de pilotage de ce plan.
Au-delà, comme vous l'avez dit, nous travaillons à une meilleure prise en charge des malades, notamment par l'élaboration d'un plan national de diagnostic et de soins. Je tiens à vous assurer de la complète coopération des professionnels et des associations de patients pour élaborer ce programme, au sein de la Haute Autorité de santé. L'objectif est clair : définir les modalités de prise en charge, de façon harmonisée sur le territoire, et de faire mieux connaître cette maladie encore mal diagnostiquée.
Le 4 mai dernier, la Haute Autorité de santé et la société de pathologie infectieuse de langue française ont présenté leurs conclusions. Le protocole devra désormais servir de base pour la création d'un parcours gradué de soins – c'est cela qui est en discussion. Ce parcours inclura des médecins généralistes, des centres de compétences pluridisciplinaires dans chaque région et cinq centres de référence interrégionaux, qui seront mis en place en janvier 2019 sous l'autorité des agences régionales de santé.
La Haute Autorité de santé rendra publiques demain matin, mercredi 20 juin, ses recommandations pour le diagnostic et la prise en charge, issues des travaux qu'elle a conduits. Cette étape est le préambule à la diffusion définitive du PNDS, à la mi-juillet.