Monsieur le ministre de l'éducation nationale, vous avez ouvert depuis un an de multiples chantiers à tous les échelons du système éducatif, depuis la maternelle jusqu'à l'université. Certes, le rythme est intense, mais il convient de rappeler à ceux qui pourraient s'en émouvoir que nous ne saurions marquer le pas dans le combat sans relâche que vous menez pour l'égalité des chances. Il y a urgence, et c'est la raison pour laquelle vous avez fait de l'égalité le fil rouge de votre action.
Pour le primaire, tout d'abord, avec la scolarisation obligatoire à trois ans, la priorité donnée au langage, le dédoublement du cours préparatoire – CP – et du cours élémentaire 1 – CE 1 – en zone prioritaire, ainsi que de meilleurs taux d'encadrement sur l'ensemble du territoire, nous nous attaquons aux inégalités scolaires dès la racine, afin de mettre tous les enfants sur la même ligne de départ.