L'examen de ce texte a surtout soulevé des inquiétudes, notamment en raison de son impréparation. Tout au long du débat, nous avons eu droit à des rétropédalages, à des couacs en tout genre et surtout à des silences sur le caractère opérationnel de votre réforme. Vous êtes même allés jusqu'à faire porter à d'autres la responsabilité de certaines décisions. Je pense à l'incompréhensible suppression du bel outil qu'est le congé individuel de formation, dont vous ne cessez de dire quelle n'est pas votre fait mais celle des partenaires sociaux. Ce qui est totalement faux.
Je voudrais, du reste, remercier mes collègues ultramarins pour avoir réintégré en partie les grands oubliés de votre réforme : les 3 millions de Français vivant outre-mer, littéralement absents de votre projet de loi.