Ma question porte sur le libre-échange, qui a été un sujet de tension au cours du dernier G20. Lors du lancement des négociations sur l'accord avec le Japon, le JEFTA, l'Union européenne a envoyé un signal. La position de la France, exprimée par le Président de la République, est assez claire, et Mme la ministre l'a rappelée : une double opposition au protectionnisme et au dumping et une aspiration à un libre-échange juste et équitable.
Des divergences entre les États-Unis, l'Union européenne et la Chine se sont récemment exprimées à l'occasion de la crise de la surproduction d'acier : d'un côté, les États-Unis veulent prendre des sanctions, qui auraient un impact sur l'Union européenne ; de l'autre, celle-ci partage les inquiétudes américaines mais se prononce en faveur d'une solution multilatérale.
Craignez-vous, madame la ministre, que les États-Unis ne prennent des mesures protectionnistes ? Comment, dans le cadre des négociations sur ces accords de libre-échange, la France compte-t-elle prendre en compte les divergences au sein de l'Union, la modernisation de nos outils commerciaux et la protection de nos producteurs ?