Ma question rejoint celle de M. Quentin. Comme vous l'avez souligné, madame la ministre, et comme l'a également rappelé Emmanuel Macron entre les deux tours de l'élection présidentielle, la protection de nos agriculteurs passe par l'Europe. Européenne convaincue, comme la majorité des personnes ici présentes, je suis moi aussi persuadée que l'avenir de notre agriculture passe par une Europe sociale et fiscale, une Europe régulatrice. Trois cent cinquante euros : c'est le salaire d'un agriculteur sur trois en France – un salaire nettement inférieur au seuil de pauvreté. Cette situation est en partie liée à la concurrence déloyale en Europe et à notre application, parfois beaucoup plus contraignante que chez nos voisins européens, des normes européennes.
Même si ma question relève du ministre de l'agriculture, pourriez-vous, en tant que ministre chargée des affaires européennes, nous indiquer les solutions concrètes que vous comptez promouvoir au sein de l'Union européenne pour faire bénéficier nos agriculteurs d'outils de régulation adaptés et garantir une convergence sociale et fiscale des pays européens ?