Mon général, je suis très heureux de vous retrouver au sein de cette commission. Depuis trois ans que vous êtes chef d'état-major, vous vous êtes exprimé devant nous avec liberté et régularité, suscitant toujours notre intérêt et parfois même nos applaudissements. Venant de saluer chacun des députés ici présents, vous aurez eu l'occasion de vous apercevoir du renouvellement très important et du rajeunissement de notre commission qui n'a conservé de l'ancienne législature que six ou sept membres. Par ailleurs, quelques députés nous sont revenus, comme François André qui avait participé à nos travaux avant d'aller à la commission des Finances.
Mon général, vous sortez d'un conseil de défense. Sans trahir les débats que vous avez eus avec le président de la République, peut-être pourrez-vous nous apporter des éclaircissements quant à l'annulation, annoncée hier, de certains crédits militaires qui nous interroge et nous inquiète. Comme nous l'avons fait au cours des cinq dernières années, nous travaillerons au sein de la commission avec la ministre des Armées et l'état-major pour que les crédits de nos armées soient au rendez-vous des engagements et de la programmation que nous nous sommes fixés.