Comme toujours lorsqu'il s'agit d'aborder l'aspect de gestion de crise et de résilience, il existe de multiples acteurs et effecteurs. Je pense que l'éducation est vitale dans ce domaine : plus tôt on informe les jeunes publics des risques et de la meilleure manière de les gérer, plus on sera efficace ultérieurement. Il s'agit d'un investissement de long terme. Il convient évidemment de toucher par ailleurs les personnes habitant dans les zones concernées, qui se renouvellent au gré des emménagements et déménagements. Certains CNPE sont en outre situées dans des zones touristiques : je pense par exemple au Cotentin. Il peut ainsi arriver que des touristes se retrouvent dans le périmètre des 20 kilomètres. Ils doivent alors être informés de la conduite à tenir si la sirène retentit.
Les médias, notamment les médias sociaux, nous offrent aujourd'hui une capacité d'information nouvelle et inouïe, dans la mesure où l'on estime que plus de 70 % des individus ont un smartphone ou l'équivalent. Ceci permet une diffusion de l'information directe et immédiate.
La clé réside également dans la répétition des exercices et la réitération des messages.