Nous disposons de ces données pour la France, mais pas pour l'étranger. Ceci nous permet d'indiquer qu'en France, sur une base 100 de population résidente dans le secteur des deux kilomètres, le taux de retrait des pastilles d'iode n'est que de 50. In vivo, il apparaît en outre que certaines personnes ont retiré les pastilles, mais ne savent plus où elles les ont rangées. D'autres ne savent pas précisément à quoi elles servent. D'autres encore considèrent ces pastilles comme la panacée, comme le remède absolu. La marge de progrès est donc évidente, notamment en matière d'information et de communication : il est clair que le taux de retrait devrait être de 100 %. Il l'est déjà pour ce qui concerne les écoles, dans la mesure où ceci relève d'une maîtrise étatique.