Cela ne fait pas partie du périmètre d'intervention du LABERCA. La seule façon d'apprécier la différence entre les produits bruts et la nourriture industrielle est de comparer les résultats des analyses que nous effectuons pour la DGAL, généralement sur des échantillons prélevés au niveau de l'abattoir, avec les résultats de nos études menées en collaboration avec l'ANSES, les EAT portant sur les aliments tels que consommés. Pour les substances chimiques, il n'y a pas réellement de différence : on observe plutôt des taux d'abattement grâce à la cuisson. Mais d'autres composés peuvent apparaître : je pense notamment aux composés néoformés, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques que l'on rencontre dans le poisson fumé, la charcuterie, les viandes grillées. Selon le procédé utilisé, les valeurs sont plus ou moins hautes.