La question spécifique dont nous traitons aujourd'hui – le devenir de ces contaminants chez l'homme, tout ce qui peut concerner la caractérisation de l'imprégnation des populations, en particulier des Français – relève plutôt de Santé publique France. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'échange d'informations, mais les questions, la construction des protocoles, les questionnements, l'interprétation et l'utilisation de la connaissance pourraient être meilleurs si les deux agences travaillaient ensemble. Je pense particulièrement aux données d'imprégnation et aux données d'exposition interne. L'ANSES autorise parfois à générer quelques données d'exposition interne, mais cela reste un périmètre assez balisé, du côté de Santé publique France.