Si l'agriculture française est l'une des premières au monde, elle le doit bien sûr au travail de ses agriculteurs, mais aussi à la politique agricole commune qui les a soutenus. L'agriculture a permis à notre pays d'atteindre l'autonomie alimentaire et a longtemps pesé très favorablement dans notre balance commerciale.
L'agriculture est la base de notre alimentation et nous souhaitons préserver sa qualité.
L'agriculture doit fournir des revenus décents à nos agriculteurs. Or, dans certaines exploitations, les aides de la PAC représentent presque 50 % de leur revenu.
L'agriculture a aussi façonné nos paysages et contribue à leur entretien.
Il est donc indispensable que nous nous mobilisions pour que le prochain budget de la PAC ne pénalise pas nos agriculteurs. La baisse de 5 % envisagée n'est pas acceptable car elle frapperait dans des proportions inquiétantes bon nombre d'agriculteurs. En outre, le rapporteur l'a souligné, le périmètre d'intervention de la PAC doit sans doute être davantage concentré sur les exploitations extensives.
Au moment où l'Europe a signé le CETA et s'apprête à passer un accord avec le Mercosur, il n'est évidemment pas question que les agricultures française et européenne se retrouvent désargentées.